La course à l’emploi

03.06.2021 - Écrit par Manon Debut, illustrations de Fanny Monier.

 

Anaïs a 26 ans et vit à Paris dans quatorze mètres carrés avec son compagnon Eddie et Irina, leur fille de quatre ans. Depuis trois ans son adresse est celle d’un hôtel social dans le quartier de Ménilmontant. Un de plus. Précédemment il y a eu celui du 9e arrondissement, des collocations qui ont mal tourné, des squats et, bien avant, la rue, alors qu’elle était enceinte d’Irina. Seul un emploi pourrait sortir la famille de la précarité. Pas un job ou une mission intérimaire, non, un travail avec un vrai salaire. Difficile quand on n’a ni diplôme, ni adresse. Mais une jeune association espère aider Anaïs, et tant d’autres, en inversant la marche du célèbre réseau Linkedin. 

 
revue zola linked out .png
 

Le TGV 8701 file dans la campagne française. L’obscurité se dissipe et les premières lueurs matinales éclosent derrière l’épaisse vitre du wagon. L’agitation du départ est retombée. Voiture 6, chacun est assis au numéro indiqué sur son billet, les yeux mi-clos, bercé par les 320 km/h du train. 

Un peu plus tôt, sweat à capuche sombre et sac sur le dos, Anaïs traverse la Gare Montparnasse d’un pas assuré, silencieuse. Ses yeux azurs suivent l’agitation de la foule sans ciller. La station est un terrain connu. Combien de fois a-t-elle interpellé les gens entre deux escalators pour quelques pièces ? Cette période est révolue, toutefois l’endroit ravive les souvenirs. Elle arrive au point de rendez-vous fixé voie 8, à 6 h 30 pile. D’une démarche souple, elle se fond dans le groupe qui patiente devant le quai. La journée, à l’agenda depuis des mois, est organisée par l’équipe de LinkedOut, l’une des pistes les plus sérieuses d’Anaïs pour retrouver un emploi. Si la jeune association calque son nom sur celui du réseau LinkedIn, elle a la volonté d’inverser le fonctionnement de la plateforme de recrutement. Au lieu de valoriser les CV les plus brillants et chargés en expériences, LinkedOut incite chaque personne qui le souhaite à partager son réseau professionnel avec ceux qui n’en ont pas, pour aider les personnes en situation de précarité à retrouver un travail. Ce nouveau canal d’embauche leur permettrait de saisir leur chance en échappant à la sélection sans pitié des algorithmes de recrutement. 

Aux côtés d’Anaïs, Cheick, Jamaa et Mohammad, également en quête d'emploi, patientent sur le quai, perdus au milieu des organisateurs, parrains et marraines du programme et journalistes présents pour l’excursion.

Malgré le masque en tissu blanc qui lui mange le bas du visage, les fossettes aux coins des yeux d’Anaïs laissent transparaître un grand sourire. Cette journée est le début d’une nouvelle aventure. La course au travail reprend. 

Ce n’est pas la première fois que la jeune femme se laisse aider par une association. Une dizaine la soutient au quotidien : Give, les Restos du cœur, le Samu Social, Médecins du Monde... Mais LinkedOut touche un besoin plus profond : celui de se sortir elle-même de la précarité. L’association apporte ce qui lui manque au quotidien pour ne pas baisser les bras, l’énergie et la motivation de continuer à chercher. Elle l’accueille avec son vécu et l’écoute sans la juger. 

Dans le train au départ de Paris, l’équipe est répartie sur plusieurs voitures ; Cheick, Anaïs, Jamaa, Mohammad et Atimad s’arrangent pour partager le même wagon. Le voyage emmène le groupe jusqu’au Pôle course au large de Lorient, rencontrer Thomas Ruyant, skipper d’un voilier qui sera au départ du Vendée Globe. Depuis les océans, grâce à l’énorme couverture médiatique de l'événement, son bateau baptisé “LinkedOut” portera le message de l’insertion professionnelle.   

Une fois installée dans le wagon 6, Anaïs déverrouille son portable. Elle atterrit sur le selfie familial qu’elle a choisi pour fond d’écran. Son visage, ceux d’Eddie et de leur fille s’affichent. Les trois têtes s’entassent les unes sur les autres pour tenir dans le cadre de l’appareil. Irina est une petite blonde rigolote qui peine à porter l’épaisse monture rose posée en équilibre sur son nez. Une gamine hyperactive et infatigable confiée à son père le temps de la journée. C’est pour elle que du haut de ses vingt-six ans Anaïs se démène, qu’elle demande des allocations, un HLM… depuis des années. Plus jeune, quand elle vivait dans l'Eure-et-Loir, sa région natale, elle s’occupait déjà d’Alexandre, son petit frère, et cuisinait pour eux quand leur mère ne rentrait pas. Elle avait trois ans quand son père est parti ; les souvenirs de cette période sont flous. Sa mère a fait ce qu’elle pouvait pour élever seule deux enfants. Employée de maison, elle a travaillé par-ci par-là, obtenant des contrats via une agence d’intérim. Elle avait besoin de refaire sa vie aussi. Anaïs ne lui reproche pas son absence. C’est de là qu’elle tient sa débrouillardise. 

 
revue zola linked out reportage
 

Autour d’elle ses compagnons de voyage somnolent, écoutent la conversation d’une oreille. Ils hochent la tête, compatissent timidement face à la dureté des mots d’Anaïs qui égrène les problèmes jalonnant son existence. Eux sont discrets, ils n’aiment pas trop raconter. Une vague de questions suffit à leur mettre la boule au ventre. Chacun son histoire, point barre.

Anaïs n’est pas gênée de décrire les mille dossiers à remplir, à envoyer, les règlements de loyers toujours en retard, les galères quotidiennes. C’est sa vie. Son ton monte. Sa voix porte dans le wagon endormi mais elle se fout des coups d'œil intrigués qui la dévisagent. C’est toujours le même circuit administratif. On voit bien que ce n’est pas eux, les gens chargés de traiter ses papiers, qui se serrent dans quatorze mètres carrés insalubres, avec la moisissure et l’humidité comme colocataires. Irina dort encore dans son berceau de bébé ; heureusement que pour l’instant elle ne comprend pas tout. « Désolé, vous n’êtes pas prioritaires. » Apparemment 856 euros par mois pour élever un enfant, c’est assez… Si après trois ans d’attente la demande de HLM devrait aboutir, il faudra rejouer pour la demande d’allocs ; Anaïs vient d’apprendre que sa précédente requête n’est plus valable.

Les yeux tournés vers le paysage, Anaïs lâche un rictus qui laisse entrevoir un écart entre les deux dents de sa mâchoire supérieure. Elle connaît le refrain par cœur. Au moins maintenant elle est devenue pro de la paperasse. L’autre problème, c’est que les recruteurs prennent peur en découvrant l’adresse de leur hôtel social ; ils comprennent que la situation est instable, se font des films. Pourtant, lorsqu’elle a eu l’occasion d’occuper des emplois, ses patrons se disaient satisfaits de son travail. Pas de logement, pas de boulot, pas de boulot, pas de logement. 

Le discours s’interrompt avec l’arrivée de Flore, l’une des responsables de LinkedOut et de l’organisation du voyage.

Elle s’infiltre discrètement dans la voiture 6, jette des coups d'œil autour d’elle. Sa frêle silhouette se glisse dans l’allée jusqu’au carré de sièges silencieux pour proposer une distribution de croissants dans le wagon bar. Il est presque 9 heures, les estomacs grondent et l’annonce sort le groupe de la léthargie générale. Flore aurait aimé que tous soient regroupés dans la même voiture pour pouvoir discuter mais l’algorithme de la SNCF en a décidé autrement. La jeune femme d’une trentaine d’années, aux traits fins encadrés par une chevelure blonde, connaît la situation de chacun, leurs rêves professionnels, leurs obstacles. Son regard est bienveillant. Quand elle présente le programme aux entreprises c’est d’un ton assuré. Elle plante ses grands yeux bleus dans ceux de ses interlocuteurs, pèse ses mots pour que les termes « différences » et « diversité » deviennent une priorité pour le monde professionnel de demain. Elle sait qu’elle leur demande de sortir de leur zone de confort et que ce n’est pas chose facile. Elle rassure en expliquant une fois, deux fois, cent fois, tout ce que l’association et son équipe mettent sur pied pour accompagner leurs protégés vers de meilleurs jours. 

Avec cette mission, Flore a l’air d’avoir trouvé sa voie, un but qui a du sens. Le jackpot. Anaïs l’envie ; longtemps elle n’a pas su vers quel secteur se diriger. Rien ne lui déplaisait, ni ne la passionnait. 

En tout cas une chose est sûre pour Anaïs, sa fille Irina fera des études. La fin de l’école, pour elle, ce fut en seconde. Étudier, c’était pas son truc. Vers 18 ans, elle a profité de la Garantie jeunes, un dispositif qui aide les 16-26 ans à trouver un stage rémunéré dans une mission locale pour « ceux qui ne savent pas quoi faire ». Depuis, elle erre à la recherche du métier qui lui conviendra. Pendant un temps elle a vendu des vêtements chez Undiz, la boutique de lingerie, des cartes bancaires pour American Express devant l’aéroport d’Orly, effectué une mission via une boîte d’intérim à étiqueter des carnets ou été hôtesse d’accueil dans un centre culturel à Belleville. Des emplois sans lien, qui ne durent jamais plus d’une poignée de mois. Aujourd’hui c’est différent, elle pense savoir que sa place est auprès des personnes dans la rue. Les guider, les accompagner, c’est ce qu’elle sait faire de mieux, elle l’a vécu. 

 
2-course.jpg
 

« J'aimerais beaucoup travailler dans l'accueil ou le secteur social et culturel mais je reste ouverte à toute autre proposition. » Cette phrase d’introduction apparaît en haut du nouveau CV digital que l’association lui a concocté. Depuis le début de l’aventure quelques jobs lui ont été proposés qu’elle a refusés. Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas de diplôme qu’elle doit accepter tout ce qui passe. Le problème c’est qu’aujourd’hui ce bout de papier reste souvent incontournable pour décider un minimum de son avenir. Si elle n’a pas envie de se lever pour aller travailler, ça ne sert à rien. Plutôt vivre au crochet de la collectivité que d’être l’esclave d’une de ces grosses sociétés qui usent leurs salariés jusqu’à la moelle avant de les jeter pour une nouvelle main-d'œuvre à exploiter. Pourtant, après s’être frottée aux plus rugueux côtés de l’existence, Anaïs pensait avoir plus d’expérience que n’importe qui. On lui demande fréquemment pourquoi, avec son côté chaleureux, elle ne devient pas assistante sociale. C’est que, après en avoir rencontré plusieurs, elle-même sait que le défilé des assistantes n’a aucun pouvoir contre les vrais ennuis. La vente, c’était pas mal, bien que trop physique, peut être pour un mi-temps à la limite... Aide pour personnes âgées, ce n’était pas une si mauvaise idée non plus, mais elle n’est pas à l’aise avec eux. Par ailleurs, elle ne peut pas travailler n’importe où, elle a des horaires à tenir avec la petite en maternelle. Alors, il faut bien se l'avouer, le découragement la gagne parfois. 

 

À 10 h 30, enfin, le train entre en gare de Lorient dans un crissement strident.

 

L’organisation sur place prend le relais et des voitures embarquent la petite assemblée jusqu’au Pôle course au large de Lorient. Les embruns de la mer sont décelables depuis le centre-ville. La majeure partie de l’économie est concentrée autour des activités maritimes et des quatre ports. Anaïs n’est jamais venue ici, les rues lui sont étrangères, pas comme celles de Paris. À force de s’asseoir sur le pavé pour faire la manche et de s’abriter dans les sous-sols, elle en connaît les entrailles par cœur. Au départ Paris était un terrain de jeux, de soirées, à deux heures de train de chez elle. Puis, à dix-huit ans, elle a rencontré Eddie, qui en avait vingt-trois ; c’est alors qu’elle est venue s’installer pour de bon à Paris. Déjà huit ans qu’ils sont ensemble. Jusqu’à ce qu’Anaïs tombe enceinte, ils logeaient chez les parents d’Eddie, dans le 91. Mais son père n’a pas apprécié la nouvelle et ils se sont retrouvés dehors. Heureusement qu’Eddie maîtrisait déjà les codes de la rue pour y avoir vécu quatre ans dans une vie antérieure. Visage fin, les oreilles percées de discrets bijoux, il passait inaperçu malgré sa grande taille. Dormir dehors sous un pont, il l’avait déjà fait. 

Vivre à la rue ce n’était pas forcément s’allonger sur le trottoir dans une ruelle sombre ; il était parfois possible de squatter un endroit fermé. Pour en trouver un, rien de plus simple que de sauter dans un train en direction de la banlieue et de scruter les habitations à travers la vitre. Une fois une maison abandonnée repérée, il suffisait de descendre à la station la plus proche. Une pelouse haute, une boîte aux lettres prête à exploser, des murs dégradés faisaient partie des indices d’une propriété à l’abandon. Si la porte n’était pas ouverte, le mieux c’était d’essayer de ne pas casser de vitres en passant par le jardin, forcer une porte en faisant le moins de dégâts possibles. Après, changer la serrure et le verrou, de s’envoyer un courrier et plus personne ne pouvait déloger les nouveaux propriétaires, surtout pas la police. 

Avec le temps Eddie avait même réussi à obtenir l’électricité et un frigo grâce à quelques ingéniosités apprises sur le tas. Pour une douche chaude, en revanche, il fallait se rendre aux bains-douches, des espaces collectifs dispersés dans Paris qui ressemblent vaguement à des vestiaires de piscine. C’est au cours de ces huit mois qu’Anaïs a découvert la ville. Certains passants s’inquiétaient de la voir à la merci des saisons, son ventre s’arrondissant. D’autres l’insultaient, elle et sa grossesse, y voyant là une stratégie pour attiser la compassion des gens et leur argent. 

Aujourd’hui Eddie non plus n’a pas d’emploi, pas même un permis ou une carte bancaire. Si Anaïs retrouve un travail grâce à LinkedOut, elle souhaite faire entrer Eddie dans le programme. Que lui aussi soit orienté, conseillé, que le cercle vertueux de la réussite s’enclenche, se partage et se répète. 

 
 

Les véhicules arrivent enfin à destination. Ils zigzaguent au milieu des immenses infrastructures austères qui se dressent les unes à côté des autres. Elles se confondent avec le ciel maussade. Pas de temps à perdre, direction le ponton pour rencontrer Thomas Ruyant et le fameux voilier aux couleurs de LinkedOut. Le vent emporte les mèches de cheveux et se faufile dans les cols remontés jusqu’aux oreilles. Là, amarré, le voilier de l’espoir attend. C’est l’un des derniers monocoques IMOCA. En blanc sur fond bleu et orange, son nom,  LINKEDOUT, se détache sur les voiles et la coque. Thomas Ruyant n’est pas très loin, en pleine préparation de sa première course à bord du bateau, la Vendée Arctique, un test avant le Vendée Globe. Trapu, les cheveux décolorés par le soleil, le teint mat, les traits creusés par le sel de la mer, les mains abîmées, il effectue les derniers réglages entre deux interviews. Anaïs et les autres l’observent silencieusement, prennent des selfies de loin, de près, de face, pour se rappeler ce moment privilégié avec celui qui sera bientôt leur visage. 

 

Vers 13 heures, revêtue de combinaisons rouges et de gilets de sauvetage, l’équipe embarque sur les zodiacs pour suivre le départ du bateau.

 

Peu à peu, les bâtiments fortifiés du port rapetissent. La coque du voilier fend les vagues à pleine vitesse. Dans son sillon, les semi-rigides poussent leur moteur pour ne pas se laisser distancer. Les vagues et les bourrasques balaient les visages en pleine admiration. Elles piquent les yeux et salent les lèvres.

Quelques mois plus tard, assise au milieu des cartons dans la chambre de l’hôtel social, Anaïs trie les affaires qui jonchent le sol. Eddie, enfoncé dans le canapé regarde la télévision débiter son habituel charabia sans vraiment écouter. Au fond de la pièce, Irina dort dans son berceau. Aujourd’hui, le couple a récupéré les clés de son futur appartement. Un petit deux pièces dans le 20e arrondissement de Paris. Un espace privé, une adresse à leur nom, la promesse d’une vie familiale plus apaisée. Ce logement est un nouveau départ. Pour en arriver là, Anaïs a travaillé à l’accueil téléphonique du département des Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt. Une mission qui lui convenait bien, trouvée par LinkedOut en plein décollage après la quatrième place de Thomas Ruyant sur le Vendée Globe. Dans le même temps Eddie s’est engagé dans un parcours de réinsertion professionnelle, une tentative de plus pour reprendre un cursus. 

Le couple ne sait pas pourquoi mais soudain, dans sa grande clémence, l’administration invisible qui bloquait leur dossier depuis des mois a décidé de considérer leur situation et le coup de fil magique a eu lieu. Le déménagement est prévu pour avril-mai. Il y a tellement de choses à organiser, la tête d’Anaïs va exploser. Elle consulte à présent les petites annonces et enchaîne les appels pour meubler le futur appartement car ici, rien ne leur appartient. Lundi prochain le frigo est à récupérer avec deux chaises et un peu de vaisselle mais il manque encore une commode, un canapé-lit, des armoires, une table basse, une machine à laver… 

Le chantier est énorme, et chaque point en soulève un autre. 

Malgré la bonne nouvelle, Anaïs n’a pas le moral, la structure des Hauts-de-Seine pour laquelle elle tenait l’accueil téléphonique a refusé de la renouveler. Elle ne comprend pas pourquoi. Son chef l’avait pourtant félicitée. Résultat des courses, le compte bancaire est à moins deux cents euros pour le mois de mars, sans compter le compteur électrique qu’ils devront ouvrir en s’installant. Une fois de plus, elle devra trouver la force de ne pas se décourager. Continuer à se battre pour grappiller des miettes de confort, garder la tête hors de l’eau. Anaïs souffle un coup et se replonge dans les papiers, la route est encore longue. 


Manon Debut

 

Née en juillet 2019, LinkedOut est la branche professionnelle de l’association Entourage qui tisse des liens entre personnes sans domicile et habitants d’un même quartier. Son fonctionnement repose sur une plateforme digitale sur laquelle sont postés les CV des candidats disponibles à l’embauche. À travers ce dispositif, l’association incite particuliers et chefs d’entreprise à partager les profils des candidats avec leurs propres réseaux professionnels, afin qu’ils obtiennent la visibilité nécessaire pour retrouver un emploi qui correspond à leurs attentes.

Après un CV refait à neuf, LinkedOut propose à chaque candidat de se faire accompagner par un coach bénévole, une personne disposée à le soutenir dans ses recherches et à l’aider à cibler ses domaines de compétences. En parallèle, à d’autres stades de la procédure, l’association noue des partenariats avec des structures complémentaires comme la Cravate Solidaire qui propose des tenues d’entretien, ou Emmaüs Connect des remises à niveau numériques.

Précédent
Précédent

De l’autre côté du lac

Suivant
Suivant

Les rues du cancer